L’état actuel du bien-être au travail en France
Ce sujet me tient particulièrement à cœur, ayant moi-même traversé un burn-out il y a quelques années.
Aujourd’hui, de nombreux signaux montrent que le bien-être au travail est bien plus qu’un simple confort : c’est un indicateur clé de réussite, de stabilité et de performance durable pour les entreprises.
Nous passons près de la moitié de notre vie au travail. Il est donc essentiel de repenser l’environnement professionnel pour qu’il devienne un lieu d’épanouissement, et non de souffrance.
Pour approfondir ce sujet, je me suis appuyé·e sur des données concrètes, qui mettent en lumière l’urgence — et l’importance — d’intégrer le bien-être comme un pilier central de la vie en entreprise.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
Face à un stress croissant, 93 % des employés se déclarent affectés et 52 % notent une augmentation du stress ces deux dernières années (culture-rh.com).
En 2024, seulement un peu plus de la moitié des salariés français estiment être en bonne santé mentale (greatplacetowork.fr).
En parallèle, seuls 28 % affirment que leur entreprise met en place des actions de prévention.
Et pourtant, trois des risques professionnels les plus fréquemment identifiés sont directement liés à la santé mentale :
le burn-out,
l’ennui et la perte de sens,
la pression quotidienne.
Le stress s’impose comme la pénibilité la plus fréquemment ressentie au travail en France.
Un besoin de bien-être de plus en plus affirmé
Face à ce constat, une tendance nette émerge : les salariés aspirent à davantage de bien-être au travail.
46 % des salariés considèrent le bien-être comme une priorité.
81 % valorisent les initiatives de bien-être et de santé comme un critère clé de choix d’employeur.
36 % s’assurent de la possibilité d’un équilibre vie pro / vie perso avant d’accepter un poste.
Cette sensibilité est encore plus marquée chez les jeunes de 18 à 34 ans. (culture-rh.com).
Enfin, 24 % se renseignent activement sur la culture d’entreprise avant de signer un contrat (OpinionWay, 2022).
“Le chef d’entreprise est parfois tellement happé par les contraintes du quotidien qu’il peut considérer le bien-être de ses salariés comme une préoccupation secondaire, voire un luxe qu’il ne peut se permettre. Pourtant, ce bien-être constitue le socle qui permet à l’entreprise de fonctionner efficacement et durablement : engagement, réactivité, fluidité, esprit d’initiative.” (auvergne-rhone-alpes.dreets.gouv.fr)
La quête de sens, d’équilibre et de respect des individus dans leur environnement de travail est aujourd’hui au cœur des attentes.
Rédigé par Marion de Namaka A Pélé.